La version russe
Le Montréal souterrain est colossal, mais je me sens la comme un poussin enfermé dans son oeuf.
C'est autre chose de se promener en haut dans les rues, où le vague à l'âme est dispersé par le vent frais.
En ce jeudi de novembre, je n'avais pas à choisir où passer la soirée, et j'étais de nouveau étonné - si beaucoup de pierre et de verre sur la Place Ville Marie ! C'est l'endroit où la ville souterraine se montre comme une marmotte de son terrier; on peut voir par les grandes fenêtres une partie de la rue, des bâtiments, des passants... Les plantes et les fleurs dans les intérieurs des salles ont l'air original sur le fond de la neige tomber.
Je suis venu ici ce soir, parce qu'un rédacteur en chef d'un journal local m'a demandé de faire des photos du restaurant, adossé a cette fameuse place, mais il semblerait que je suis tombée par hasard sur une soirée d'entreprise inconnu. Hélas, celui-ci ne prend pas des photos ! Il y avait trop de gens un verre à la main, qui avaient aiguisé ma curiosité.
La personne plus attirante était assise seule. C'était une jolie brune aux cheveux longs à l'âge de trente-cinq ans, habillée de la robe midi marron et des chaussures à talon bas. À mon avis, elle avait un charme exceptionnel. Ses regards instants vers moi m'ont fait imaginer qu'elle en avait déjà marre de l'attention de ses collègues, et peut-être elle voulait parler avec moi.
- Laissez-moi deviner que vous êtes un paparazzi freelance, qui gagne de l'argent en vendant des images !
Sa première phrase m'a frappé énormément par son honnêteté effrayante, on ne m'a jamais appelé comme ça avant.
- Pourquoi pensez-vous cela ?
J'ai essayé de me protéger.
- Trop de petits détails vont dans ce sens. Admettez que c'est vrai !.. Oui, j'ai raison, n'est pas ?
Malgré la bonne réponse, son apparence ne s'est pas adapté à l'image de Sherlock Holmes ou Miss Marple. Cela m'a rendu encore plus curieux.
- Je suis un artiste libre qui visite des lieux intéressants et fait les photos, parfois les vidéos, pour les vendre ensuite. Je me fous de qui seraient spécifiés par les auteurs de ces œuvres... Mais que d'autre pourrais-je faire, laissé sans travail d'ingénieur ?
- Alors, je me demande si vous perceviez des allocations de chômage et gagniez supplémentaire, sans en informer personne !
Les yeux marron de femme, assise près de moi, alliez me clouer au mur. Je ne savais pas quoi dire.
Des gens bien habillés erraient dans la salle, se rassemblant en groupes et bavardant; ils se fichaient de nous.
- Voulez-vous me téléphoner aux impôts pour avouer ?
J'étais totalement confus.
- N'ayez pas peur, s'il vous plaît! Le fisc est devant vous.
Elle a souris, en pointant légèrement de la main ses collègues.
- Ouah ! Mais quel est votre poste dans ce département, si ce n'est pas indiscret ?
- Je suis enquêteur des impôts.
Ma surprise est devenue encore plus grande, mes yeux allaient sortir de leurs orbites.
Remarquant cela, la charmante interlocutrice m'a pris la main et m'a emmené avec elle.
Et moi, je me suis demandé: combien peut couter ma décision irréfléchie de faire connaissance avec cette famme ?
Ma rencontre avec Catherine
Re: Ma rencontre avec Catherine
En traversant la salle à manger elle a salué de la tête un homme au bar, puis elle a souris à la sortie du restaurant aux filles qui avaient probablement discuté leurs affaires.
Je ne sais encore pas où nous étions allés. Il semblait les galeries souterraines fussent déjà très proches.
Nous nous sommes arrêtés sur l'endroit vide, entouré de plantes exotiques semblables aux hautes herbes.
Je suis venu derrière elle assez proche pour la serrer dans mes bras, en pensant aux choses romantiques et amoureuses. Mais sa réaction a été inattendue. Elle a mis ses mains derrière le dos et s'est collée tout contre moi. J'ai senti ses mains sur ma braguette, puis à l'intérieur des pantalons. Ses lèvres ont touchés mes lèvres, mais j'ai senti aussi la douleur à l'aine, qui avait augmenté rapidement. J'ai sifflé avec les dents serrés:
- Que faites-vous ?
La réponse calme est venue:
- Je punis le freelance qui viole les lois.
- On dit que vous pouvez facilement dépouiller un mauvais contribuable jusqu'aux os.
- Jusqu'aux sous-vêtements !
Cela me fait mal de me souvenir comment je me tortillais pendant dix minutes, quand on s'est enlacés et embrassés. Sa main me serrait fortement.
Mais c'est fini beau, c'еst fini avec ses paroles:
- Merci, vous m'avez donné l'énergie !
- Vous voulez dire que nos relations sont terminées?
- Donnez-moi un homme, j'en ferai un masochiste, a-t-elle remarqué philosophiquement, en regardant devant moi vers l'extérieur.
Là-bas, il y avaient des gens agités qui marchaient dans l'allée. Ils etaient occupés par leurs problèmes éternels. Il y a une heure, j'étais devenu comme eux.
Elle m'a soudain souris et demandé:
- Et comment vous sentez-vous ?
- Tout va bien !
- Alors voici, c'est pour vous. Appelez-moi si c'est le cas !
Je tenais dans la main sa carte avec l'inscription en lettres violets "Catherine Delamalle". Quel bon moment, j'ai appris enfin son nom ! J'étais plein de musique, je sentais que mon corps jouait avec la Neuvième Symphonie de Dvořák et le Concerto de Grieg pour piano.
"Il y a beaucoup d'endroits sur le corps musculin, qu'on peut attraper", a-t-elle ajouté doucement, m'attachant à la réalité et
me laissant enivré par son parfum de lavande.
Place Ville Marie
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Je ne sais encore pas où nous étions allés. Il semblait les galeries souterraines fussent déjà très proches.
Nous nous sommes arrêtés sur l'endroit vide, entouré de plantes exotiques semblables aux hautes herbes.
Je suis venu derrière elle assez proche pour la serrer dans mes bras, en pensant aux choses romantiques et amoureuses. Mais sa réaction a été inattendue. Elle a mis ses mains derrière le dos et s'est collée tout contre moi. J'ai senti ses mains sur ma braguette, puis à l'intérieur des pantalons. Ses lèvres ont touchés mes lèvres, mais j'ai senti aussi la douleur à l'aine, qui avait augmenté rapidement. J'ai sifflé avec les dents serrés:
- Que faites-vous ?
La réponse calme est venue:
- Je punis le freelance qui viole les lois.
- On dit que vous pouvez facilement dépouiller un mauvais contribuable jusqu'aux os.
- Jusqu'aux sous-vêtements !
Cela me fait mal de me souvenir comment je me tortillais pendant dix minutes, quand on s'est enlacés et embrassés. Sa main me serrait fortement.
Mais c'est fini beau, c'еst fini avec ses paroles:
- Merci, vous m'avez donné l'énergie !
- Vous voulez dire que nos relations sont terminées?
- Donnez-moi un homme, j'en ferai un masochiste, a-t-elle remarqué philosophiquement, en regardant devant moi vers l'extérieur.
Là-bas, il y avaient des gens agités qui marchaient dans l'allée. Ils etaient occupés par leurs problèmes éternels. Il y a une heure, j'étais devenu comme eux.
Elle m'a soudain souris et demandé:
- Et comment vous sentez-vous ?
- Tout va bien !
- Alors voici, c'est pour vous. Appelez-moi si c'est le cas !
Je tenais dans la main sa carte avec l'inscription en lettres violets "Catherine Delamalle". Quel bon moment, j'ai appris enfin son nom ! J'étais plein de musique, je sentais que mon corps jouait avec la Neuvième Symphonie de Dvořák et le Concerto de Grieg pour piano.
"Il y a beaucoup d'endroits sur le corps musculin, qu'on peut attraper", a-t-elle ajouté doucement, m'attachant à la réalité et
me laissant enivré par son parfum de lavande.
Place Ville Marie
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